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Le S&P 500 a connu son meilleur mois depuis novembre 2020 en juillet, gagnant 9,1 %.
Angela Weiss/AFP via Getty Images
Les actions ont chuté pour lancer les échanges d’août lundi après un très bon mois de juillet. Les données économiques sont à l’honneur cette semaine.
La
Moyenne industrielle Dow Jones
clôturé de 46 points, soit 0,1 %, tandis que le
S&P 500
a glissé de 0,3 %, et le
Composé Nasdaq
reculé de 0,2 %. Le S&P 500 a augmenté de plus de 4 % la semaine dernière, sa plus forte hausse hebdomadaire en plus d’un mois.
Le rassemblement a commencé bien avant la semaine dernière. Lundi, le S&P 500 était en hausse de 14 % par rapport à son plus bas intrajournalier de l’année, atteint à la mi-juin. Les gains ont été stimulés par l’espoir que la Réserve fédérale ralentira bientôt le rythme des hausses de taux d’intérêt qu’elle déploie pour freiner la demande économique et faire baisser l’inflation.
“Les marchés reflètent de plus en plus la conviction que si un ralentissement sérieux commence à se construire, les banques centrales vont pivoter et assouplir ou même annuler leurs plans de resserrement monétaire”, a écrit Louis Navellier, fondateur de Navellier & Associates.
Une saison des résultats meilleure que prévu a également aidé le marché. Alors que certaines entreprises ont réduit leurs prévisions financières à la lumière des défis économiques, la plupart dépassent les estimations et offrent des perspectives suffisamment bonnes. Le résultat global des bénéfices par action sur le S&P 500 a dépassé les attentes de près de 5%, avec près des trois quarts de la capitalisation boursière de l’indice ayant rapporté, selon le Credit Suisse.
Les bénéfices des entreprises cette semaine incluent les résultats de
ActivisionBlizzard
(ticker : ATVI) le lundi, avant
BP
(PB),
chenille
(CHAT),
Micro-systèmes avancés
(DMLA),
Pay Pal
(PYPL),
Moderne
(ARNM),
ConocoPhillips
(COP), et d’autres dans les prochains jours.
Hormis les bénéfices, le marché se concentrera sur les données économiques et leurs implications pour la politique monétaire. L’indice ISM des directeurs d’achats manufacturiers aux États-Unis a glissé à 52,8 en juillet, contre 53 en juin. Le ralentissement de la croissance économique pourrait signifier un ralentissement de l’inflation et des hausses de taux moins agressives.
Le rapport sur l’emploi de vendredi du Bureau of Labor Statistics devrait montrer que les États-Unis ont créé 250 000 emplois en juillet, en baisse par rapport au résultat de juin de 372 000. Alors que les marchés veulent voir que les entreprises américaines embauchent, cela ne les dérangerait pas de voir le rythme des gains d’emplois ralentir, car cela pourrait valider la thèse selon laquelle la Fed ralentira les hausses de taux.
“Alors que la demande ralentit et que les goulots d’étranglement de l’offre s’améliorent, nous devrions nous attendre à un ralentissement correspondant de l’inflation au cours du second semestre de cette année”, a écrit Jeffrey Roach, économiste en chef pour LPL Financial. “La Fed réagira probablement avec des hausses de taux plus faibles lors des prochaines réunions.
Voici quelques actions en mouvement lundi:
Alibaba
(BABA) a gagné 1,1 % après une chute de 11 % vendredi dernier. Le géant chinois de la technologie a déclaré qu’il s’efforcerait de maintenir ses cotations à New York et à Hong Kong, après avoir été ajouté à une liste de la Securities and Exchange Commission des sociétés chinoises qui pourraient être radiées si elles ne satisfaisaient pas aux exigences d’audit.
Boeing
(BA) a augmenté de 6,1% après que le constructeur aéronautique a temporairement évité une grève dans trois usines qui fabriquent du matériel militaire et que les régulateurs américains ont approuvé le plan de la société pour valider les réparations du 787.
Nicolas
(NKLA) a augmenté de 7,9 % après que la société a annoncé qu’elle achèterait le fournisseur de batteries Romeo Power pour 144 millions de dollars.
Paiements mondiaux
(GPN) a gagné 4,7 % après que la société a acquis EVO Payments (EVOP) pour 4 milliards de dollars.
Cible
(TGT) a augmenté de 1,3% après avoir été mis à niveau vers Overweight d’Equalweight chez Wells Fargo.
Jeffrey Currie de Goldman Sachs plaide en faveur de l’énergie tandis que Mark Zandi de Moody’s Analytics avertit que les prix du pétrole sont la plus grande menace pour l’économie.
Écrivez à Jack Denton à jack.denton@dowjones.com et à Jacob Sonenshine à jacob.sonenshine@barrons.com
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